Cette année a encore été placée sous le signe du covid. Je ne place pas mon propos dans une optique politicienne, ce qui me force a m’obliger à une objectivité que je souhaite la moins imparfaite possible. Mes sources d’informations se trouvent presque exclusivement dans la presse télévisuelle, audio et écrite, ne fréquentant plus le «monde» pour des raisons de pandémie et aussi hélas, de décès de mes amis. J’avoue que je me méfie parfois un peu de l’objectivité des deux premières puisqu’elles ont naturellement une coloration politique qui leur est propre. Et la presse écrite ? Je ne lis que le presse économique, tout particulièrement «Les Echos» qui traite les informations sous l’angle économique et qui ouvre ses colonnes à des expressions provenant d’horizons différents garantissant ainsi une grande objectivité vis à vis des informations. Les principaux sujets que l’on a vu traités cette année ont eu trait particulièrement au changement de mode de vie et la vaccination. Le changement de mode de vie, et son corolaire le rapport au travail, me surprend car la seule référence que je connaisse c’est moi. Si nous avons déménagé de nombreuses fois ce n’était pas dû à un désir de changer de lieu de vie mais à un impératif professionnel. Or aujourd’hui l’obligation temporaire du télétravail pendant le pic de la pandémie, facilité par un très bon accès à internet, a permis de choisir son lieu de travail. Il y a donc un choix et non une obligation. Différence considérable par rapport à la période somme toute pas si lointaine ou nous étions en activité. De ce fait il est possible d’organiser son temps de travail en fonction de ses désirs ! C’est évidement, me semble-t-il une avancée considérable dans le bien être au travail. Je crois pourtant qu’il y a lieu d’y mettre un bémol. La coupure physique avec les collègues me semble négative. La vidéoconférence ne remplace pas encore le contact physique. Un autre problème fréquemment soulevé est la rupture du lien social avec les personnels dont le travail nécessite une présence sur les lieux de travail. Le problème est source de grands questionnements dans le monde des DRH. Personnellement je pense que les entreprises sauront trouver des solutions équilibrées. Je laisse de côté les problèmes liés à la modification sociologique de certains endroits, tels que renchérissement des loyers dans les lieux où les télé-travailleurs s‘installent, problèmes d’écoles etc etc …. qui eux aussi finiront par se résoudre. Si j’en croit ce que je lis, ou ce que j’entends dans ma propre famille, je vois que là aussi la vision de ce qu’est un travail diffère considérablement de ce qu’elle était jadis. Il me semble que le choix d’un métier ou d’une entreprise était essentiellement conditionné par l’aspect pécuniaire permettant de s’offrir le meilleur train de vie possible, parfois au détriment de la vie familiale. Aujourd’hui je vois beaucoup de jeunes, voire même moins jeunes, qui changent complètement d’orientation afin d’essayer de trouver un sens à leur travail et la plénitude dans leur vie, souvent même avec des rémunérations inférieures, que ne leur donnait pas leur ancien emploi. Je ne me permets pas de juger, à chacun de choisir le mode de vie qui lui convient, mais force est de constater que nos petits enfants et plus encore nos arrières petits enfants verront un mode de vie difficilement imaginable aujourd’hui, bien que nous en voyons les prémices. Venons en au sujet de la vaccination. C’est la seule façon d’éradiquer une maladie. Dans nos pays développés voit-on encore la tuberculose, la poliomyélite, la variole etc.. faire les ravages que nous avons connu dans notre jeunesse? La solution a été très simple, vaccination obligatoire. A l’époque il n’y avait aucune opposition. Par contre je me souviens que certains professionnels de santé ont protesté contre l’obligation de la vaccination contre l’hépatite B il y a environ 20 ans, ce qui ne fait plus du tout débat aujourd’hui. Et maintenant une partie significative de la population se montre très réticente, invoquant des prétextes aussi bizarres, pour ne pas dire plus, que le vaccin injecté permettait de «pister» les personnes à l’aide de le 5G ! J’en passe, et des meilleurs. Mais le prétexte qui me gêne le plus est celui qui consiste à invoque sa liberté individuelle ! Si je roule à gauche et créé un accident, mortel ou pas, je juge m’infligera pour le moins une lourde amende, voir une peine de prison et surement un retrait de permis, même si j’invoque, au nom de ma sacro sainte liberté individuelle, le droit de choisir de rouler à gauche. Toute la société s’élèvera contre mon argument de défense en me faisant remarquer que la vie en communauté impose des règles pour le bien être de tous et que ma liberté s’arrête la ou elle gêne autrui. Vous avez compris ou je veux en venir ! Tout cela est significatif d’une société qui s’individualise à outrance, qui ne sait plus vivre en communauté. Une des raisons de ce délitement vient de l’école qui ne joue plus son rôle de formation à la citoyenneté. Lequel d’entre vous se souvient d’avoir vu, en entrant le matin dans sa classe, une phrase de morale écrite au tableau d’une écriture appliquée par le maître d’école, ancien nom du professeur des écoles, telle que Qui vole un œuf vole un bœuf Il est vrai que le nombre d’heures dans une vie scolaire a dramatiquement diminué depuis longtemps ! Puisque vous êtes curieux, avant d’aller plus loin jetez un coup d’œil ici Passons maintenant à l’avenir en souhaitant très vivement que notre pays remonte sérieusement dans le classement Pisa pour former le maximum d’étudiants aux besoins de la nation avec de solides connaissances de base leur permettant de continuer à apprendre tout au long de leur vie afin de pouvoir changer d’orientation en fonction de l’évolution de leurs souhaits. Deux domaines ont retenu mon attention: les données de masse et tout dernièrement le métavers. Je ne vous apprend rien en vous disant que chaque «clic» sur votre souris, que chaque formulaire que vous êtes amené à remplir, que chaque consigne vocale que vous donnez à votre box internet, que chaque appel téléphonique, que chaque requête sur votre GPS etc… génèrent une masse colossale de données qui font le bonheur de ceux qui les exploitent à l’aide d’algorithmes de plus en plus puissants. Il y a là une mine d’or qui a la particularité de s’agrandir arrêt. C’est extraordinaire d’avoir une mine d’or dont le filon ne cesse de grossir au fur et à mesure de son exploitation ! Tout récemment est né le concept de «Métavers». La aussi je ne vous apprends certainement rien. Concrètement c’est la fusion d’un univers virtuel avec des fonctionnalités qui sont bien ancrées dans le réel. Une des application sur laquelle travaillent d’éminents spécialiste est le double virtuel. « Le jumeau numérique doit être en lien permanent et bidirectionnel avec son original pour être à même d'en offrir une représentation synchronisée à partir de laquelle on puisse, le cas échéant, agir sur la réalité », souligne Sami Khalfaoui, directeur de l'innovation du groupe de conseil en transformation technologique Talan. Associé à une dernière couche d'intelligence artificielle, ce double dynamique permet donc non seulement de restituer une réalité fidèle et partageable de son original, mais aussi d'éprouver virtuellement toutes sortes de scénarios. Après les tests « in vitro » et « in vivo », voici donc venus les tests « in silico ». Il s’agit ici d’un bouleversement absolument extraordinaire de nos façons de vire, d’agir, de travailler, en un mot d’être un homme nouveau. Mais attention, il vous faudra gérer les effets pervers propres à chaque tournant majeur. La société va subir un choc énorme qu’il vous faudra affronter. A vous de jouer ! Permettez moi, pour finir, de vous rappeler l’importance énorme d’une scolarité qui devra donner, outre de solides connaissances basiques, une excellente formation morale et philosophique, permettant ainsi peut-être d’éviter les déraillements inévitables inhérents à la puissance de ces nouveaux outils.
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