La perception https://www.youtube.com/watch?v=7TXEZ4tP06c J’aimerai profiter de cet article du petit journal pour partager un Ted Talk que mon cher oncle Olivier m’a montré. C’est un Ted Talk sur le dessin qui est très agréable à regarder, il est léger, drôle, et présente une morale qui mérite d’être considérée. Pour ceux qui veulent le découvrir par eux même je vous invite à visionner la vidéo, pour les autres je vais rapidement vous le résumer. Ce Ted Talk est soutenu par une personne qui va prouver, à tout ceux qui ont la conviction qu’ils ne savent pas dessiner, qu’ils sont, capable en quelques coups de crayons très simple, de créer leurs propres personnages de bande dessiné. Fantastique n’est-ce pas ? Si certains demeurent encore sceptique, je les comprends tout à fait, et les invite à essayer par eux-mêmes avec la vidéo. Mais alors quelle est donc la morale de cette vidéo ? Elle est très simple : Pour tout ceux qui ne pensait ne pas pouvoir réussir à atteindre un objectif quelconque, ayez conscience que, peut-être, il s’agissait simplement de la manière dont vous abordiez le sujet qui vous bloquait. Par conséquent, il est possible qu’en changeant de perception et d’angle d’attaque face aux difficultés qui se présentent à vous, vous vous finiriez par réussir à maîtriser des éléments clef qui vous permettront de surpasser un objectif qui vous semblait insurmontable. En résumé, la perception qu’on a de nous face à une difficulté ne correspond peut-être pas toujours à la bonne manière d’aborder celle-ci. C’est donc sur cette morale que je vais rebondir pour continuer sur une phrase que j’ai entendue et qui a toujours raisonné dans ma tête : « Si tu es toujours seul avec tes problèmes c’est que le problème c’est toi » Elle est intéressante cette phrase car je trouve qu’elle met bien en lumière le fait qu’on trouvera très rapidement de quoi reprocher aux autres mais rarement l’inverse. Cependant, est-ce vraiment toujours la faute des autres ? Même quand on a la conviction de ne pas être en torts, est-ce réellement le cas ? Dur de répondre car, dans un premier temps, il faut évaluer dans quelle mesure on estime notre comportement correct/juste. Il va être difficile de trouver quoi que ce soit à se reprocher si on estime que tous nos agissements/choix sont légitimes. Nous pourrions donc être amenés à nous poser comme questions : « Ai-je fait quelque chose de mal ? », « Qu’est ce qui me paraît légitime mais ne l’est pas aux yeux des autres ? », « Qui a raison ? Pourquoi l’avis de l’un serait plus valable que celui de l’autre ? », et ainsi de suite jusqu’à ce que l’on commence à aborder des problématiques philosophiques à savoir « qu’est ce qui est bon, qu’est ce qui ne l’est pas ? », et on ne s’en sortirait jamais. La question qui, je pense, est le plus légitime de se poser est : « Quel niveau d’investissement je suis prêt à déployer pour éviter des conflits ? ». Si on fait face de manière récurrente à des mêmes réflexions, il y a fort à parier que quelque chose chez nous, dans notre comportement ou notre physique, les provoque. Par conséquent, si par chance, c’est causé par notre comportement, il y a possiblement moyen de travailler dessus pour y remédier. Donc, si nous portions la réflexion sur nous plutôt que sur les autres, on comprendrait mieux l’origine des problèmes et nous pourrions potentiellement trouver des solutions efficaces pour remédier à ces derniers. On en revient à notre problématique initiale de perception. Cependant tout n’est pas rose, il va falloir déployer des efforts plus ou moins important pour réussir à se défaire de ces situations conflictuelles. Parfois il suffira d’une conversation pour mettre les choses à plat. Parfois il faudra revoir les fondamentaux de son comportement, ce qui peut être, pour des questions d’égo et de motivation, très délicat par moment. Notamment lorsque l’on fait face à des personnes qui ont la critique facile, des personnes névrosés dont on a envie de renvoyer leurs remarques au visage. Que faire à ce moment-là ? Faut- il se laisser emporter au risque d’envenimer la situation ou essayer de ne pas relancer le conflit au risque de se laisser atteindre. L’un demande de la diplomatie tandis que l’autre demande de bien être en phase avec soit même, et l’un comme l’autre demandera beaucoup d’effort pour que le conflit soit maîtrisé. Ceci illustrant bien la problématique d’investissement personnel. Donc si nous résumons face à un conflit nous avons deux possibilités qui s’offre à nous : la première qui est simple et expéditive, est de faire front au conflit et se baser sur les travers de l’autre pour l’expliquer, la deuxième bien plus longue et demande des efforts, est de prendre du recule regarder le conflit dans sa globalité et accepter qu’il soit sûrement nécessaire de faire des efforts si on souhaite y mettre fin. Quand se retrouve en conflit avec quelqu’un borné, qui ne nous intéresse pas, et qui n’est que de passage dans notre vie, un bon coup de la première possibilité n’a rien de mal. Mais quand il est question d’une personne que l’on aime et dont on veut vraiment une bonne entente il peut être judicieux de prendre parfois le temps de réfléchir, et faire preuve de beaucoup de finesse, sur « qu’est-ce que je peux changer/mettre en place pour ne plus avoir affaire à ce genre de situation conflictuelle » et surtout «ai-je envie de faire ces efforts pour arriver à mes fins ? ». Tout en acceptant, évidemment, la possibilité que l’on abordait peut-être le sujet de la mauvaise manière depuis le début et qu’il sera éventuellement question de revoir la perception que l’on avait de la chose. En somme, si l’on veut s’entendre au mieux avec le monde que l’on aime, il faut savoir resituer correctement et honnêtement son implication dans des situations conflictuelles et savoir si on est prêt ou non à mettre de l’eau dans son vin. Car n’oublions pas, du vin à l’eau ce n’est très pas bon, c’est vrai, mais bu en bonne compagnie il sera toujours plus apprécié que n’importe quelle bouteille tout seul. Je vous fais à tous de gros bisous et vous souhaite une belle fin d’année ! Pierre
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