Comme tous les ans, je suis toujours la dernière à remplir mon devoir et à envoyer mon texte pour le petit journal (désolée Papy).
Chaque année, cet exercice est pour moi un combat, car les seuls sujets qui me viennent en tête sont toujours alarmants.
Réchauffement climatique, inégalités, politiques, guerres; au rayon des problèmes, le choix est large. Et plus les années passent,
plus ces problèmes deviennent nombreux, ou du moins, plus j’ai conscience d’un nombre important de problèmes.
Mais cette année, puisque la crise sanitaire nous sépare, vous pouvez être tous rassurés de ne pas avoir à subir ces éternels et
traditionnels débats enflammés de Noël. De rien, ça me fait plaisir.
Bien qu’alarmante, cette année, particulière pour tous, nous aura au moins permis de faire une pause, de prendre notre temps et
de respirer enfin. De donner un autre sens à nos vies parfois bien trop actives, de les repenser autrement. Cette année aura été
l’occasion pour beaucoup d’entre nous de changer notre façon de consommer, autant les produits que nos relations humaines. De
nous concentrer sur l’essentiel et d'apprécier la chance que nous avons d’avoir un toit au-dessus de nos têtes, un frigo bien rempli
et un état capable de nous payer à rester assis sur nos canapés. Ces deux confinements auront permis une introspection
nécessaire, et nous auront appris à vivre avec nous-mêmes, avec nos pensées et nos défauts, mais aussi avec les autres (et leurs
défauts).
Cette année, sous forme de parenthèse imposée par la nature (et l’erreur humaine), était finalement positive pour tous, en un sens,
mais encore plus pour nous, les Cochet, car elle aura permis la création de notre prochain petit monstre préféré, encore en cours
de construction, dont l’arrivée est prévue pour le printemps 2021. Je ne peux que me réjouir de voir la famille s’agrandir ainsi, et
me hâter de gâter mon futur neveu de câlins, de bisous, de cadeaux, et de toutes sortes de gourmandises. "
Gros bisous !