Mon fils, tu es un Homme Pour le bien de tous, je n’use pas de l’écriture inclusive. Merci de votre compréhension. Testis : En latin, le témoin. Si on y colle le suffixe - culus , qui se traduit par petit en latin, ça donne testiculus . Lors des audiences légales et des procès, dans la Rome antique, les témoins se serraient les glandes testiculaires pour garantir leur bonne foi. Fort heureusement, de nos jours, d'un point de vu tout à fait cisgenre ( délectez-vous de la modernité de ma plume ), en un simple coup d'œil, il est possible de dire si la personne qu'on a en face de nous est un homme ou une femme. Certains éléments ne trompent pas : Présence ou non d'une pomme d'Adam, La pilosité, La forme du visage, La longueur des cheveux ( en général ), Le style vestimentaire ( en général ), … Alors je vous pose la question : Qu'est-ce qu'un ou une Cochet ? Le titre de l’article porte à confusion mais oui, Alicia, voire Leslie si tu suis le petit journal, garçons comme filles, on va réfléchir à ça. Chères mamans, je ne vous oublie pas non plus. Cochet, c’est avant tout, un nom de famille qui sonne très bien. Car oui, nombreux sont ceux qui surnomme un jeune Cochet simplement par son nom de famille, voire par le diminutif : « Coch ». Un enfant né Cochet, hérite d’un gène très particulier : « La Reactum Kardetum ». Les études l’ont prouvé, un Cochet a un caractère bien trempé dû à ce gène. Il a en lui, un grand nombre de déclencheurs très sensibles, qui le pousse à réagir au quart de tour. Selon l’environnement dans lequel il a grandi, les déclencheurs peuvent varier. Toutefois, à travers les âges, nous ne savons pas expliquer pourquoi, tous les Cochet sans exception, ont partagé un déclencheur commun : « Le Putumdesel Kisalpa ». A tel point, qu’en 2014, un traité de paix est signé dans l’unique but de ne plus prononcer le mot « sel » à table. A présent, chez un Cochet, on ne dit pas « Auriez-vous, Ô mon bon Papy, l’extrême bonté de me transmettre le sel s’il vous plaît ? » On dit plutôt : « Le poivre conviendra. » Un Cochet a besoin de s’exprimer. Il ne peut pas garder en lui ces émotions, il finira forcément par éclater. Selon les cas, pour s’exprimer, le Cochet : Crie, Pleure, Court et saute dans tous les sens, S’isole, Ecrase, Frappe, Pourquoi ? Parce qu’il sait se défouler pour retrouver ces esprits. En revanche, on ne lui a pas appris à s’ouvrir. Récemment, on m’a offert une opportunité incroyable, celle de monter sur une scène TEDx. Pour ceux qui ne connaissent pas, vous pouvez aller voir sur internet « TED Talks ». Ce sont des présentations inspirantes, divertissantes ou éducatives. J’ai travaillé 3 mois, pour parler 13 minutes sur scène. Mon sujet : « Sortir De Sa Zone De Confiance Pour Evoluer ». Au cours de ces 3 mois, j’ai réalisé que j’avais fait du mal. Notamment, a une fille. Nous avions beaucoup échangé, nous nous étions beaucoup ouverts. Et puis j’ai eu peur. Très peur. Tout est allé très vite, à tel point que je l’ai harcelé moralement. J’entends par harcèlement moral, une conduite abusive qui, dans mon cas, par des messages répétés, nuit au confort d’un autre. Un Cochet qui ne s’ouvre pas, est un Cochet qui mord. Je vous écris, parce que dans la famille nous sommes tous concernés. Quand bien même on pense s’ouvrir, et parler de ce qu’on a pu ressentir par le passé, nous n’admettons rarement nos torts. Nous pensant souvent victime, et non pas acteur de ce qui est en train de se produire. J’ai fait le pas de me rendre sur scène, 3 fois dans la même journée, en commençant par montrer que je suis un homme tout à fait banal. Un homme gentil, aimable et amusant. Mais parfois, je fais du mal. Ça ne fait pas de moi, ni de vous, une mauvaise personne. Un Cochet a des valeurs, un Cochet a sa fierté et un Cochet est courageux. Pas uniquement parce qu’il est Cochet, non. Parce qu’il sait s’entourer. Nos mamans en sont la preuve, les témoins : Mater-testis en quelque sorte (je tente le coup en latin) . Nos mères sont fortes. Je vous écris car parler sur scène devant un cumul de 500 personnes, est nettement plus simple que de vous parler. Je n’ai pas vraiment de moral, ni de conclusion à ajouter. J’espère simplement que chacun puisse dire, exprimer, ce qu’il ressent à un autre avant qu’il ne soit trop tard. Afin d’entièrement briser la glace, quand bien même nous avons ri et partagé des moments fabuleux, je ne suis pas certain que tout ait été dit à Jean avant qu’il ne parte, alors que la vie lui avait offert une vingtaine d’années de plus. Cochet, ouvre-toi. Il n’est jamais trop tard. Tu es, fondamentalement, quelqu’un de bien.