part
cela
me
demanderez-vous
?
Bonne
question
!
(réponse
type
de
l’homme
politique,
tous
bord
confondus,
qui
demande
un
temps
de
réflexion
pour
savoir
ce
qu’il
va
bien
dire
).
Si
j’ai
bien
compris
vous
me
demandez
ce
que
nous
avons
bien
pu
faire
d’autre.
Tout
bien
réfléchi,
hormis
deux
escapades
dans
le
midi nous n’avons pas vraiment bougé si ce n’est pour faire quelques virées régionales.
Pour
l’une
de
ces
promenades
méditerranéenne,
nous
avons
trouvé
dans
un
hameau
absolument
perdu,
près
de
Bormes
les
Mimosas,
un
hôtel
particulièrement
au
calme,
avec
juste
une
douzaine
de
chambres,
caché
sous
les
pins
et
à
quelques
minutes
à
pied
par
un
chemin
totalement
ombragé
d’une
plage
charmante
au
bout de laquelle se détache la silhouette lourde du fort de Brégançon.
L’autre
escapade
à
Bandol
a
été
l’objet
d’une
histoire
peu
banale.
Babeth
a
depuis
toujours
un
faible
pour
ce
secteur
de
la
Méditerranée
car
c’est
là
qu’elle
a
eu
un
des
premiers
grands
chocs
émotionnels
de
sa
vie
:
la
découverte
de
la
mer,
la
seule,
l’unique,
la
vraie,
la
plus
belle,
et
j’en
passe....
Elle
avait
passé
des
vacances
chez
sa
marraine
qui
louait
une
maison
à
Bandol.
Babeth
avait
souhaité
revoir
cette
maison;
nous
l’avions
cherché
il
y
a
de
nombreuses
années,
sans
succès. Il est vrai que l’urbanisation galopante des villes sur les rivages de la “Belle bleue” ne rend pas la tâche facile.
Toujours
est-il
que
j’ai
fouiné
sur
internet
pour
trouver
un
hôtel
quasiment
les
pieds
dans
l’eau,
et
à
Bandol
(souvenirs,
souvenirs.....)
ce
qui
n’est
chose
très
facile,
même
en
fin
de
saison.
Je
trouve
enfin
quelque
chose
qui
nous
semblait
à
peu
près
potable
et
nous
voila
parti.
Et
bien,
vous
ne
me
croirez
peut-être
pas,
mai
cette
maison
que
nous
avions
cherché
avait
été
transformé
en
hôtel
!
Le
choc
pour
Babeth
!
Ceci
d’autant
plus
que
certains
éléments
de
décors
étaient
restés
en
place
y
compris
le
salon
transformé
en
salle
à
manger.
Elle
ne
l’avait
pas
retrouvé
lors
de
sa
première
recherche
car
un
vieil
arbre
énorme
devant
la
propriété avait du être abattu, changeant ainsi notablement le souvenir qu’elle avait de l’environnement.
Escapade
idyllique
au
cours
de
laquelle
nous
avons
été
faire
un
pèlerinage
au
petit
port
du
Niel
dans
la
presqu’île
de
Giens
parce
c’est
aussi
l’un
des
lieux
où
naquirent
les
premières
émotions
artistiques
de
celle
qui
partage
ma
vie
depuis
cinquante
ans.
Il
est
vrai
que
ce
petit
port,
face
aux
îles
du
Grand
Ribaud
et
de
Porquerolles,
est
d’un
calme
rare
me
faisant
envier
les
propriétaires
des
quelques
villas
qui
le
surplombent,
protégées
par
leur
mur,
avec
leur
accès
privé
au
bord
de
l’eau,
ou
plutôt
sur
la
sorte
de
charmant
petit
chemin
douanier
qui
part
de
là
pour
rejoindre
Giens.
Parfait,
sauf
en
été ou la circulation dans ce secteur est vraiment infernale.
Les
problèmes
de
tendinite
de
Babeth
se
sont
envolés.
Le
travail
de
la
pierre
a
donc
repris,
mais
à
une
cadence
un
peu
plus
faible.
Les
équipements
s’améliorent
aussi
pour
lui
permettre
de
mieux
manipuler
de
grosses
charges,
ou
pour
être
plus
réaliste,
des
masses
identiques
qui
semblent
devenir
de
plus
en
plus
lourdes.
Et
pour
être
tout
à
fait
honnête,
ces
fichus
cailloux
me
sembles
aussi
de
plus
en
plus
agressifs
pour
les
reins.
Pas
d’importance,
les
machines
sont
faites
pour
suppléer aux défaillance humaines !
Et
puis,
dernière
nouveauté,
ma
chère
et
tendre
apprend
à
travailler
la
terre,
non
pas
pour
remplacer
la
taille
des
pierres,
mais
pour
se
lancer
dans
les
pièces
en
bronze.
Cela
m’a
l’air
bien
compliqué
car
il
faut,
si
j’ai
bien
compris,
bâtir
le
projet
sur
une
armature
métallique,
puis
une
fois
achevé,
mais
avant
que
la
terre
ne
soit
trop
sèche,
le
découper
pour
sortir
l’armature,
et
le
ré-assembler,
le
laisser
totalement
sécher,
et
enfin
le
confier
à
un
fondeur.
Bien,
on
en
reparlera
l’an
prochain; en tous cas je suis très curieux, et pour tout dire, impatient de voir le résultat.