J’ai choisi de vous parler de la simulation de chute libre ou simulation de vol !
Aujourd'hui
c'était
le
grand
jour
j'allais
faire
pour
la
deuxième
fois
en
deux
ans
une
simulation
de
chute
libre.
Il
était
très
exactement
dix
sept
heures quand ma Maman entra dans la chambre et dit :
"Allez ! On y va."
Ne sachant pas comment répondre je bafouillais pendant quelles secondes et je finis par dire :
"Où ?
-Au Skyventure.
-Ah ! Oui je me prépare et j'arrive."
Je n'étais pas très enthousiaste !
Rien
d'étonnant,
l'année
passée
j'avais
eu
un
accompagnateur
complètement
fou
qui
ne
m'a
pas
lâché
une
seule
fois
en
me
privant
de
toute
liberté.
J'avais
plus
l'impression
de
me
faire
porter
par
un
molosse
avec
un
ventilateur
sous
moi
que
d'être
en
chute
libre.
Enfin
bref,
j’étais
préparé
pour
ce
deuxième
essai.
Arrivé
devant
le
bâtiment,
je
fis
mine
d'être
réjoui,
tout
en
me
souvenant
de
cette
mauvaise
image
que
j’avais
de
l'accompagnateur
fou
qui
ne
nous
laissait
pas
l'ombre
d'une
chance
de
liberté.
Je
rentrais
dans
ce
bâtiment
les
mains
dans
les
poches,
la
tête
des
mauvais
jours
en
traînant
des
pieds.
En
attendant
que
mon
oncle
Gilles
réserve
les
places,
je
suis
parti
en
haut
du
bâtiment
par
curiosité.
Une
fois
en
haut
je
me
suis
approché
de
ce
qui
semblait
être
l'endroit
ou
j'allais
faire
ma
simulation
de
chute
libre.
C'était
un
gros
tube
vertical
qui
contenait
l'air
qu'expirait
le
réacteur
d'avion
situé
juste
en
dessous.
Il
y
avait
là
des
petits
enfants
qui,
étonnement et pour ma plus grande joie évoluaient librement.
Avant
de
pouvoir
nous
lancer
dans
le
simulateur,
l'accompagnateur
nous
fit
une
démonstration.
Il
se
laissa
tomber
dans
l'air,
et
il
flotta
comme
une
plume.
Au
bout
de
quelques
secondes,
il
commença
à
faire
des
figures,
il
enchaînait
les
saltos
comme
si
c'était
simple.
Alors
moi,
je
m'étais
mis
dans
la
tête
que
ça
l'était
:
Si
simple
!!!
J'ai
donc
décidé
que
dès
mon
entrée
dans
le
tunnel
j'allais
faire
des
figures
comme
lui.
Les
minutes
passaient
quand,
enfin,
on
nous
appela.
C’était
notre
tour
!
On
avançait
tous
vers
l'accompagnateur,
qui
nous
donna
les
dernières
consignes...
C'était
le
moment
tant
attendu
!
J'avais
mis
ma
combinaison
et
j'étais
devant
la
porte
pour
rentrer
dans
le
tube.
Et
là
on
me
fit
signe
de
rentrer.
Alors,
confiant
et
toujours
avec
la
même
idée
en
tête,
je
me
laissais
tomber
dans
l'air.
Sauf
qu'au
lieu
de
flotter
je
m’écrasais
contre
le
grillage
de
sécurité
en
contre
bas.
L'accompagnateur
vint
à
ma
rescousse
et
me
"releva".
J'ai
très
vite
compris
que
les
figures
ça
allait
être
pour
un
autre
jour.
A
mon
deuxième
passage
je
suis
me
laissé
tomber
dans
l'air,
j'ai
eu
un
peu
de
mal
mais
j'ai
réussi
à
ne
pas
m’écraser.
Je
planais
presque
comme
un
oiseau
et
comme
j'avais
une
bonne
position,
Maman,
fidèle
à
ses
habitudes,
a
voulut
prendre
une
photo
de
moi.
L'accompagnateur
me
fit
signe
de
fermer
mes
main
et
de
mettre
mon
pouce
en
l'air
(voir
la
photo).
Le
fait
de
fermer
les
mains
me
faisait
descendre.
J'ai
trouvé
ça
rigolo,
je
me
suis
amusé
à
ouvrir
et
fermer
les
mains
pour
descendre
ou
remonter
à
volonté
jusqu’au
moment
où
:
je
me
suis
écrasé
!
C’était
moins
rigolo!
A
mon
troisième
passage
j'y
arrivais
bien
(sous
entendu
que
je
ne
m'étais
toujours
pas
écrasé)
jusqu’à
ce
que
l’accompagnateur
me
prenne
par
les
poignets
de
ma
combinaison,
pour
me
faire
monter
à
une
quarantaine
de
mètres
(le
tube
faisait
très
exactement
45
mètres)
en
2.36
secondes.
Mais
une
fois
arrivé
en
haut,
il
faut
bien
redescendre
à
un
moment
ou
à
un
autre.
Il
ce
trouve
que
ce
moment
n’excéda
pas
une
micro
seconde
après
être
monté
tout
en
haut
et à chaque descente il y avait une petite voix dans ma tête qui disait :
"Faut pas que je tombe, faut pas que je tombe."
Une
fois
les
trois
ascensions
faites
il
était
temps
de
sortir
du
tube.
J'étais
heureux,
je
n'étais
pas
tombé,
mais
comme
par
hasard
quand
il
m'a
lâché
pour
que
je
passe
par
la
porte,
je
me
suis
aplatit
contre
le
grillage
!!!
Oh
la
déception
!
Mais
bon,
cette
session
fût
magnifique
et
j’ai
chaleureusement
remercié
notre
accompagnateur.
Maman
à
encore
voulu
prendre
une
photo
avec
l'accompagnateur.
Bref
!
J’ai
passé
une
merveilleuse
journée
à
Skyventure
L’apprentissage du métier se spationaute
.
Bravo Pierre, encore un petit effort et te voilà prêt pour remplacer Jean-Loup Chrétien !
A
moins
que
tu
décide
de
te
lancer
dans
le
ski,
si
j’en
juge
par
ce
que
je
vois
sur
la
photo
tu
te
défends
sérieusement bien.