Je suis issu d’une famille sans famille !
Cela mérite quelques explications.
Mon père était fils unique, ce qui limite sérieusement la famille proche
Ma mère avait un frère et une sœur dont la descendance se limite à un garçon et à une fille.
Au total la famille proche se limite à deux cousins, dont une décédée.
Si
vous
ajoutez
à
cela
qu’au
décès
de
mes
parents
je
n’ai
trouvé
aucun
document
de
famille
et
que
de
rares
photos
vous
comprendrez que je n’ai pas eu de véritable histoire familiale.
Pour
pallier
ce
manque,
j’ai
pensé
en
1991
éditer
un
petit
journal
annuel,
à
l’occasion
du
nouvel
an,
résumant
les
évènements
principaux
de
l’année
des
membres
de
la
famille
proche,
l’idée
sous-jacente
étant
que
vous
n’ayez
pas
à
vous plaindre plus tard comme moi d’un manque d’histoire familiale, en quelque sorte d’un manque de racines.
Mon frère, de son coté, s’est attelé à une tache énorme : l’arbre généalogique de la famille.
Il
a
été
très
aidé
dans
sa
tâche
par
le
fait
que
toute
la
famille
est
restée
sur
la
commune
de
Citry,
qu’à
la
révolution
les
archives
ecclésiastiques
et
communales
n’aient
pas
été
détruites
comme
dans
beaucoup
d’endroits,
et
enfin
que
l’ordonnance
de
Villers-Cotterêt
de
1539
imposant,
entre
autres,
la
tenue
paroissiale
des
naissances,
mariages
et
décès,
ait été appliqué par un curé relativement érudit à Citry car on retrouve une trace dès 1540 !
Quand
les
petits
enfants
sont
devenus
de
jeunes
adultes
j’ai
pensé
que
ce
petit
journal
devait
être
collaboratif,
le
rendant
ainsi
plus
vivant,
car
qui
mieux
qu’eux
pouvait
s’exprimer
sur
leur
vie.
Depuis
plusieurs
années
tout
s’est
parfaitement déroulé, chacun participant avec entrain.
Mais
cette
année,
calme
plat
des
petits
enfants.
Dommage.
Je
trouve
cela
un
peu
triste.
Il
n’est
toute
fois
pas
trop
tard
pour s’exprimer. Je pourrai toujours relancer une édition.