L aissons passer l’été à la maison qui fut somme toute fatiguant. C’est que j’ai commencé à comprendre pourquoi on dit que les personnes, disons d’un certain âge (pour ne pas dire personnes âgées afin de ne contrarier aucun des lecteurs - lectrices), retombent en enfance; c’est simplement que comme pour les tous jeunes, il ne faut pas les laisser dehors pendant les heures chaudes! Mais enfin on ne peut tout de même pas se couper du monde en passant des journées entières dans des locaux climatisés ! C eci étant, comme partout, au moins dans la région, les pelouses se sont transformées en paillasson, mais les fleurs ont a peu près résisté grâce aux arrosages incessants. D ébut septembre, une sérieuse envie de bouger nous prend. Pourquoi ne pas aller faire un tour vers la belle bleue. Voyage en deux étapes. E n premier lieu, le Languedoc Roussillon, car nous avons eu l’envie (saugrenue ?) d’aller faire un tour sur le mont Aigoual d’où on jouit d’une vue exceptionnelle à 360 degrés depuis la station météorologique qui y est installée. Les hôtels ne sont pas légion dans la région. Nous nous rabattons donc, après beaucoup de recherches, sur un petit hôtel des Cévennes, simple mais confortable et une bonne table est servie une cuisine familiale de bon aloi, à proximité du fameux Musée du Désert. Pourquoi tant de difficultés pour trouver à se loger ? Tout simplement parce que à cette période a lieu un grand rassemblement de protestants venus de l’Europe entière pour une cérémonie du souvenir à ce musée dédié à la terrible persécution des protestants. Du coup nous en avons profité pour visiter ce lieu fort bien documenté. Jusqu’ici tout va bien. Le lendemain les choses sérieuses commencent. Si vous connaissez la Lozère vous conviendrez que les routes de montagne, très étroites et souvent sans parapets, sont tout ce qu’il y a de plus sommaires, ce qui fait que la cinquantaine de km à parcourir n’a pas été une partie de plaisir pour ma passagère. Heureusement la circulation est quasi nulle dans ce coin perdu. Enfin, arrivés au somment (1597 m) nous sommes obligé de constater que la météo qui nous avait promis beau temps s’était légèrement trompée. La vue est quand même superbe, mais nous n’avons pas pu voir le Mont Blanc ! Nous n’envions pas les huit permanents de la station qui sont très souvent totalement bloqués dans cet endroit qui détient un des records de France de pluviosité et de neige en hiver. Une photo dans le musée montre la station sous 10 mètres de neige ! Oui, vous avez bien lu ! Nous avons bien du redescendre. Même grand déplaisir pour ma passagère qui, malgré son opération de février, souffre du dos sur ces routes étroite, sinueuses et bosselées, malgré toutes les précautions prises. (N’oubliez pas de cliquer sur les photos si vous souhaitez les agrandir) Nous voici (puis-je dire enfin) arrivé à Canet Plage après ce détour que je ne regrette pas pour les paysages, mais pour les soucis causés à Babeth. Hôtel calme, de bonne facture et donnant directement sur la plage et offrant au lever du jour de superbes lumières. P our repartir vers Grézieu nous avons comme beaucoup d’automobilistes avisés suivi les conseils de Bison Futé. Erreur funeste ! des bouchons à n’en plus finir. Du coup nous avons sauté une étape; petite devinette pour voir si vous nous connaissez bien ! Devinez quelle étape. Pour vous aider je vous dirais qu’elle se situe entre Le Canet et Grézieu. Bon, cela ne vous avance guère. Un indice de plus : il y a de l’eau. Toujours pas deviné ? On y boit un petit blanc sec très local mais qui accompagne bien une spécialité célèbre. Pour ceux qui n’ont toujours pas trouvé, et même pour les plus malins, je vous laisse découvrir en cliquant ci-dessous. U ne autre virée, le Var, Port Cros. Pourquoi y aller tout droit ? Faisons donc un petit crochet par Saint Rémy de Provence pour visiter le site de Glanum, devant lequel nous sommes passés de nombreuses fois sans nous y arrêter, et par les Baux de Provence pour aller voir le spectacle 2015 des Carrières de Lumière. T out d’abord, Glanum, citée crée par les Salyens environ 600 ans avant notre ère, au croisement de routes d’échanges économiques (déjà). Elle fut ensuite occupée par les grecs et puis par les romains. Au vu de sa position, il était normal que la voie domitienne passe là. Actuellement seuls environ 10 pour cent de cette antique citée ont été mis à jour. Pour ceux que cela intéresse, vous trouverez ci-dessous le plan de la partie actuellement fouillée. Une vue des lieux est disponible en cliquant sur les points noirs. Cliquez n’importe où pour fermer les photos
Devinette Devinette
Vue générale
D ans la foulée, nous sommes partis pour les Baux de Provence, pour aller voir le fameux spectacle annuel des Carrières de Lumières qui cette année mettait à l’honneur les géants de la Renaissance, Raphaël, Léonard de Vinci et Michel Ange. Comme d’habitude, spectacle superbe. Je ne peux pas m’empêcher de vous glisser un petit extrait qui montre avec quelle maestria les créateur du spectacle ont su jouer avec la fameuse fresque de la Chapelle Sextine, mettant remarquablement en valeur l’œuvre de Michel Ange sublimée par la musique de Verdi. Vous remarquerez en passant combien la taille des personnes qui déambulent dans cette cathédrale de calcaire permet de se faire une idée du gigantisme des écrans ! N’hésitez pas à pousser le son à fond ! P ort Cros. Nous apprécions tout particulièrement le calme qui règne sur cette petite île qui a gardé tout son caractère sauvage grâce à son classement en réserve nationale. Du coup pas de véhicules à moteur hormis ceux de la sécurité et des gardes et les deux ou trois voiturettes de l’hôtel qui viennent chercher les bagages des clients. Un lieu parfait pour passer quelques jours de ressourcement. Néanmoins cette année je mets un bémol à notre plaisir car la qualité des repas est en nette baisse par rapport à l’an dernier, sans que pour autant, bien sur, que le prix suive la même trajectoire ! Le poisson, au demeurant très frais, trop cuit malgré nos remarques m’a laissé un souvenir un peu désagréable. J’ai compris pourquoi en interrogeant un serveur qui m’a appris que la brigade de cuisine avait été réduite par rapport à l’an dernier. Résultat les plats sont préparés en avance. Dommage, cela fait au moins un client de perdu. Dommage aussi de ne plus revenir dans un hôtel qui ressemble à une très grande maison de famille l’on vient se réunir à la belle saison pour profiter d’une mer superbe et d’un climat très agréable. Heureusement qu’un restaurateur sur le port a pu combler nos désir !
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