la valise est bouclée. j’utilise le singulier car dans les transports en commun modernes comme l’avion
où l’on est compressé comme “sardines en boite”, il est clair que le volume de bagages est strictement réglementé. Vous
sentez que cela commence bien !
Destination la République Dominicaine. Pourquoi ? Nous avons été tellement de fois dans les Antilles Française que nous
voulions changer un peu, tout en restant dans le même secteur.
Cela faisait un bon bout de temps que nous n’avions pas franchi l’Atlantique, étant resté ces dernières années en Europe
pour nos petites ballades. Nous étions donc tout émoustillé à l’idée de se dorer au soleil en plein hiver.
Alors, le voyage ?
Ah, le voyage !
Nous nous sommes retrouvé comme des bleus. C’était la première fois depuis belle lurette que nous passions par un
organisme de voyage. D’habitude je m’organisais moi-même pour nos billets sur une ligne régulière, pour l’hôtel et la
location de voiture.
Résultat :
•
Un temps fou d’attente à l’aéroport pour aller embarquer à perte de vue en trainant nos bagages.
•
Un avion flambant neuf (Airbus) mais en conformation “sardines”. En gros 8 heures les genoux dans le menton. A
l’aller, de jour, c’est difficile, mais on s’en sort. Au retour, de nuit, c’est franchement désagréable.
•
L’hôtel, du style usine, de qualité raisonnable, mais quand même 5 étoiles normes locales ! Et par manque de chance
un gros contingent de nord américains, bruyants comme ils savent l’être après quelques bières, a débarqué à l’hôtel.
Heureusement nous étions logés dans un secteur très calme, loin de la piscine et des bars.
•
Un vent très important l’après midi sur la plage nous faisant fuir. Mais le petit bois et la toute petite dune qui séparent
l’hôtel de la plage protégeaient efficacement des caprices de Zéphir.
•
Et enfin la malencontreuse utilisation de l’eau du robinet transformée en vapeur d’humidification dans la machine
destinée à m’éviter les apnées du sommeil m’a fait attraper dans les bronches une saleté inconnue que je me suis bien
entendu empressé de transmettre à Babeth pour sa plus grande joie. La moitié du séjour s’en est trouvé
particulièrement gâchée, et au retour il nous a fallu deux mois et force médicaments pour en venir à bout !
Conclusion : c’est sur, dorénavant, si nous retournons dans les caraïbes, ce sera dans les départements français où, entre
autre, l’eau est potable et les soins sont d’excellente qualité (déjà testé) et bien évidement couverts par la sainte sécu.
Il y a quand même un petit bout de film pour les curieux.
afin
de
finir
de
nous
remettre
de
la
mauvaise
expérience
du
début
de
l’année,
nous
avons
décidé,
guidés
par
notre
incorrigible
gourmandise
(Babeth
dira
que
c’est
par
la
mienne),
de
faire
un
bon
week-end
“gatro”
basé
sur
la
truffe
du Ventoux.
En
ce
tout
début
de
printemps
la
lumière
est
splendide,
d’une
rare
transparence.
Le
temps
légèrement
frais
le
matin
incitait
presque
à
courir
avec
les
chiens
truffier
de
nos
hôtes.
Enfin
j’aurais
du
dire,
pour
être
honnête,
aurait
pu
jadis
nous
inciter
à
tout autre chose ...!
C’était
la
première
fois,
(mais
y
a-t-il
un
âge
pour
une
première
fois
?)
que
nous
nous
faisions
expliquer
par
le
menu
(ou
presque)
tout
l’art
du
“cavage”.
Pour
les
amateurs
de
chien
c’est
un
régal
de
voir
le
travail
de
ces
animaux,
qui
sont
de
bons
bâtards,
mais
vifs
en
diable
et
extrèmement
attentifs
aux
ordres
de
leur
maître.
Après
cette
très
belle
matinée
devinez
quoi
!
Un
superbe
repas
entièrement
dédié à la truffe, de l’apéritif au dessert. Au dessert ?
Oui,
c’était
une
crème
brulée
truffée.
Très
innovant
pour
nous,
et
nous
n’avons rien laissé..
Manière
très
agréable
de
fêter
un
anniversaire
(le
mien)!
Dois-je
aussi
vous
dire
que
nous
ne
sommes
pas
rentré
les
mains
vides,
ce
qui
nous
a
permis
de
partager
une
excellente
brouillade
avec
quelques amis.
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