aurais tendance à dire :”rien de particuliers”. Et pourtant ces petits riens qui composent le quotidien sont souvent riches et porteurs de bien des joies et de bonheur d’être, et les petits soucis et désagréments qui ont pu parfois obscurcir une journée ou un moment plus long disparaissent soudainement comme la brume matinale est chassée par les premiers rayons de soleil d’une belle journée de printemps. Mais ces “petits riens” sont-ils si petits que cela ? Je ne qualifierai tout de même pas de petit rien la traditionnelle fête de fin d’année où comme à l’accoutumée, tout le monde était présent. Nous en profitons au maximum car nous savons bien que d’ici peu la vie se chargera de disperser tout le monde, belles familles ou travail obligent ! Peut-on qualifier de petit rien le plaisir que Babeth a pris en allant presque chaque semaine de l’hiver et du printemps au musée saint Pierre, carnet de croquis à la main pour retrouver le plaisir du dessin ? Peut-on encore parler de petit rien quand nous allons, comme chaque année maintenant, passer quelques jours au Portugal avec les enfants ? Peut-être pas cette année car il se trouve que la date anniversaire de notre cinquantième tombait pendant notre séjour. Quand je vous disais que les circonstances de la vie ne permettent pas de se retrouver tous ensemble, Romain était absent, préférant travailler pendant ses vacances et Alicia étant partie à Barcelone avec des amis.

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Mais cela ne nous a pas empêché de faire un très agréable séjour agrémenté d’un voyage dans la région de Porto où nous avons découvert au détour des petites routes surplombant le Douro de magnifique paysages dans un pays de cocagne où sur les mêmes petites parcelles de terre figuiers, cerisiers, orangers, châtaigniers, pieds de vigne poussent ensemble, ce qui n’a pas été sans nous surprendre dans une région où il neige l’hiver ! Ces heures de discussion, tant avec les enfants qu’avec la dernière génération, parfois assis dans la piscine, se dorant au soleil, ne peuvent pas être considérées comme des petits riens tant le plaisir est grand d’échanger et de voir la jeunesse avide d’expérience ! Que de fois Babeth ou moi n’avons entendu des questions comme : “raconte nous comment c’était ......”. Nous demeurons toujours émerveillés du lien intergénérationnel ainsi tissé.

Mais cela ne nous a pas empêché de faire un très agréable séjour agrémenté d’un voyage dans la région de Porto où nous avons découvert au détour des petites routes surplombant le Douro de magnifique paysages dans un pays de cocagne où sur les mêmes petites parcelles de terre figuiers, cerisiers, orangers, châtaigniers, pieds de vigne poussent ensemble, ce qui n’a pas été sans nous surprendre dans une région où il neige l’hiver ! Ces heures de discussion, tant avec les enfants qu’avec la dernière génération, parfois assis dans la piscine, se dorant au soleil, ne peuvent pas être considérées comme des petits riens tant le plaisir est grand d’échanger et de voir la jeunesse avide d’expérience ! Que de fois Babeth ou moi n’avons entendu des questions comme : “raconte nous comment c’était ......”. Nous demeurons toujours émerveillés du lien intergénérationnel ainsi tissé.

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