Ensuite ? Retour à Grézieu pour quand même profiter des lieux l’été, passant des journées bien calmement studieuses, les livres s’empilant un peu partout au grand dam de Babeth qui a peur que les tables ne s’écroulent sous le poids du papier... Tout cela en réalité pour me dire que je devrais un peu mieux ranger ma bibliothèque et la débarrasser des archives inutiles qui seraient peut-être mieux ailleurs. Mais je suis conservateur. Rassurez vous, pas de quoi alimenter une scène de ménage ! Puis vint l’automne avec en point d’orgue le 50 ème anniversaire de mariage de mon frère-beau-frère et de la sœur-belle-sœur de Babeth, qui est aussi celui de notre rencontre. Leurs enfants et petits-enfants, leurs frères et sœurs, tous étaient là pour célébrer cet évènement majeur.
Les frères et soeurs
Je m’étais bien promis de ne plus faire de longs voyages dans des pays exotiques, compte tenu d’une aventure dont Babeth ne garde aucun souvenir. Pourtant quand Jean-Jacques et Maryse nous ont proposé une virée à Mwali (Mohéli en bon français), la plus jolie des trois îles des Comores, nous nous sommes laissé tenter par l’aventure. Ce n’en aurait pas été une il y a vingt ans en arrière, mais cette fois-ci ce n’était pas raisonnable du tout compte tenu du fait qu’au moindre pépin de santé sérieux il aurait fallu organiser un transfert à Mayotte, pas bien loin, mais encore faut-il avoir une place sur l’avion qui dessert les îles du coin. Enfin, si on n’a pas fait ce que l’on imaginait pouvoir faire, on aura fait une cure de repos au soleil, sans trop bouger. Trente degrés et 80 à 90 % d’humidité me bloquent la capacité d’effort. Nous sommes donc revenus fatigués du trajet, plus de trente heures... mais très détendus une fois la fatigue du voyage effacée. Heureusement que pour atténuer très fortement le bruit des réacteur j’avais fait l’acquisition de casques à réduction active de bruit d’une grande efficacité.
Notre année s’est terminée sur des fêtes de Noël remplies de tendresse et d’amour. Nous étions 12, c’est à dire au complet. On ne peut pas rêver mieux, et si j’ai un souhait à formuler en cette période des vœux, c’est que cela dure le plus longtemps possible. Aujourd’hui j’écris ces lignes chacun est reparti dans sa chacunière (terme du 17ème siècle depuis longtemps inusité, mais je l’aime bien...) et la maison paraît étrangement silencieuse; elle attend le printemps pour revivre à son rythme maximum. Cette fois ce sera avec des gerbes d’eau dans la piscine, des grands rires des enfants et petits enfants, et des odeurs de barbecue à l’heure des repas.
Tous les 12     Liese, Romain, Isabelle, Mylène, Régis, Bruno, Babeth, Adrien, Alain, Jean, Alicia, Pierre
Vous trouverez le résumé de tout cela sur la vidéo que vous pouvez regarder en cliquant sur la photo ci-dessus. N’oubliez pas que vous pouvez la voir en plein écran en cliquant sur l’icône en bas à droite, c’est plus confortable. N’oubliez pas de mettre le son... !
Voyage à Mohéli