La météo nous prévoit du beau temps au début du mois. La valise est vite faite. Direction Les Baux de Provence et Bouzigues.
Vous
avez
compris,
nous
allons
voir
le
spectacle
des
Carrières
de
Lumière
qui
présente
Chagall
dans
un
spectacle
intitulé
“Songes
d’une
nuit
d’été”.
Un
éblouissement
du
à
une
mise
en
scène
extraordinaire
des
œuvres
de
l’artiste
sur
les
4.200
m²
de
projection
à
l’aide
de
120
vidéo-
projecteurs.
Déconstruction,
reconstruction,
extraction
de
personnages,
artistes
de
cirque
virevoltants,
musiciens
éphémères,
décors
d’opéra,
tout
se
mêle,
s’entremêle,
explose
en
une
symphonie
somptueuse;
les
tesselles
tombent
du
plafond
comme
des
flocons
de
neige
pour
reconstituer
de
somptueuses
mosaïques.
Du
grand
art
!
Après
deux
projections
d’affiliée
(pourquoi
mégoter
?)
on
sort
de
là
émerveillé
avec la sensation de flotter sur un petit nuage. Il est conseillé d’attendre d’être revenu sur terre avant de prendre le volant !
J
e
laisse
maintenant
la
parole
à
la
présentatrice
du
spectacle
qui
décrira
beaucoup
mieux
que
moi
cette
magnifique
exposition.
Place
à
la
vidéo
!
Après
cette
brève
présentation,
vous
comprendrez
mieux,
si
vous
n’avez
pas
été
aux
baux
de
Provence,
pourquoi
nous
aimons
tant
aller
y
voir
les
merveilleux
spectacles
qui
changent
une
fois par an.
En
2017
un
nouveau
spectacle
mettra
en
scène
Bosch,
Brueghel
et
Arcimboldo.
Sauf
problème
majeur,
nous
irons
bien
sur
“prendre
notre pied”.
Vous
imaginez
bien
que
faire
les
deux
heures
de
route
qui
nous
séparaient
de
Bouzigues
étaient
un
véritable
jeu
d’enfant.
Mais
avant
un
petit arrêt aux Halles de Sète pour goutez chez un producteur d’huitres une variété très peu connue, la “Philemon”.
Je
suis
sur
que
vous
non
plus,
vous
ne
connaissez
pas.
Il
s’agit
d’une
huître
élevée
collée
sur
corde
(technique
de
Bouzigues)
et
exondée
(sortie
de
l’eau)
deux
fois
par
semaine
pendant
un
an.
Cela
donne
une
chaire
d’une
fermeté
exceptionnelle
d’une
saveur
étonnante
et
subtile.
Babeth
qui
est
vite
écœurée
en
mangeant
des
huîtres
les
a
trouvée
particulièrement
bonnes,
et
ne
s’est
pas
fait
priée
pour
les
manger
!
J’en
suis
vraiment
heureux.
J’ai
enfin
trouver
l’huître
à
partager
avec
elle
sans
réserves
!
Au
bout
de
54
ans
de
vie
commune
je
considère
que c’est un exploit ! Comme quoi il ne faut jamais désespérer. “Patience et longueur de temps…..”.
Restait
donc
à
se
loger.
Il
est
difficile
dans
cette
région
de
trouver
un
hôtel
qui
corresponde
à
tous
nos
critères.
Nous
en
connaissons
un
qui
en
satisfaisait
un
certain
nombre,
mais
qui
est
toujours
plein
quand
nous
avons
envie
d’aller
manger
des
huîtres,
c’est
à
dire
à
la
belle
saison.
A
cette
époque
nous
n’avons
pas
eu
de
mal
à
avoir
une
chambre
en
hauteur
pour
jouir
de
la
vue
face
à
l’étang
pour
de
superbes
couchers
de
soleil.
Autre
point
fort,
pas
de
route
devant
l’hôtel,
la
terrasse
du
restaurant
étant
au
bord
de
l’eau,
on
pourrait
presque
toucher les huitres de la main. Calme absolu assuré.