Ils se divisent en trois groupes : installés dans la vie en année sabbatique à l’université est actuellement le seul du premier groupe. Après avoir, à la suite de son stage de fin d’étude, intégré une société de conseil en informatique, il s’est aperçu que ce que lui offrait la société qui l’employait ne lui conviendrait pas à long terme. Mais laissons lui la parole. Voilà un an que je suis entré dans la vie active. Le diplôme d’ingénieur en poche, il a fallu trouver un premier travail. Ayant essayé le métier d’ingénieur d’affaires en société de conseil lors de mon stage de fin d’étude, j’ai donc décidé de continuer dans cette voie. « Ingénieur d’affaires » est une dénomination un peu marketing pour désigner plus simplement le métier de commercial. Tout de même, la partie ingénieur y est bien présente. Le métier consiste à connaître et comprendre les spécificités des différents métiers des divisions informatiques des clients et de proposer l’offre technique la plus adaptée à leurs besoins. C’est un métier très intéressant qui m’a permis de rencontrer une très grande diversité d’interlocuteurs et de métiers. Mes clients étaient les banques de financement et d’investissement, c’est-à-dire la branche des banques qui gère les finances des entreprises et qui leur propose des produits financiers plus ou moins complexes pour placer leur argent, ou, pour schématiser le monde des traders. En étant ingénieur d’affaires, j’ai eu la chance de voir l’ensemble de la chaîne de traitement informatique en entreprise et d’en comprendre le fonctionnement. J’ai aussi appris comment fonctionnent les banques de l’intérieur. Mais aussi j’ai eu la chance d’avoir la vision business au sein d’une entreprise, de voir et même vivre l’interaction entre le commerce, le marketing, les ressources humaines et les consultants. C’est une vision que je n’aurais pas eu si j’avais commencé comme consultant, et c’est une connaissance qui me servira par la suite. Aujourd’hui, j’ai arrêté et suis à la recherche d’un nouvel emploi, un emploi différent. Le métier de commercial était enrichissant mais peut-être trop loin de ma formation initiale d’ingénieur en informatique. Fort de ce que j’ai acquis comme connaissances et compétences avec cette première expérience, je me réoriente maintenant vers des postes de gestion de projets informatiques, à mi-chemin entre le métier de commercial et ma formation d’ingénieur. Je veux être plus près des projets mais garder aussi ce rôle de relation entre les clients et l’équipe technique. Je pense que ma valeur ajoutée se situe au niveau des postes de management, et ce sont ces compétences que je cherche à développer aujourd’hui. Mon diplôme d’ingénieur me donne la chance de développer cette diversité de compétences. Comme je le disais l’année dernière : ce qu’on nous enseigne en école, c’est apprendre à apprendre. Alors il ne reste plus qu’à continuer d’apprendre, perpétuellement, pour que ma carrière évolue et reste toujours intéressante. Voila qui est clair. Romain, maintenant totalement autonome, vit avec Audrey, une charmante jeune femme, battante qui elle aussi a envie de réussir une belle carrière. Elle est responsable marketing France-Bénélux chez Vileda, entreprise bien connue de produits de nettoyage. Tous les deux aiment les voyages et les escapades rapides de découverte, ce qui les fait bouger beaucoup. Qu’ils en profitent bien, on n’accumule jamais assez de souvenirs heureux ! représente le deuxième groupe. Elle se cherche encore, et l’avoue elle même. Cela semble parfois, vu de l’œil de grands-parents un peu difficile à comprendre, mais n’ayant pas eu de fille, nous nous sentons un peu pataud devant une sensibilité à fleur de peau qui ne demande qu’à s’exprimer, mais ne sait pas trop comment faire pour trouver la voie de l’équilibre. Alors, nous nous contentons de regarder, confiant! Deux générations d’écart ne facilitent pas la chose ! Laissons la s’exprimer. Comme à mon habitude, c’est un peu tard que j’écris et envoie cet essai, article, lettre, au Petit journal familial. Et pour cause: chaque année, il m’est très difficile de trouver un sujet que j’aimerai aborder. Ce doit être à une certaine angoisse de la page blanche, mais aussi de la page noire, en effet, même si lorsque je me lance dans l’écriture les mots me viennent aisément et que je me retrouve souvent à en étaler des couches, je finis souvent par détester ce que je viens d’achever. Je déteste me relire comme l’on déteste sa voix sur les vidéos. Mais ce soir j’ai voulu prendre le parti de rester spontanée avec vous. Cette année est un peu particulière pour moi, et pour la première fois je n’ai rien trouvé de spécialement joyeux à vous raconter. J’ai essuyé plusieurs déceptions professionnelles, connu des rebondissements à priori intéressants, cette année j’ai surement rêvé trop grand et trop loin, et maintenant que je n’ai plus d’opportunité sous la main, je me demande à qui je dois en vouloir le plus; qui de la chance ou de moi n’a pas su me donner les capacités d’avancer aussi vite et aussi loin que je le voudrai. Alors je continue de chercher sans vraiment savoir regarder, sans savoir je vais. Mais j’essaye de l’accepter de voir cette période comme une transition, un passage de doute obligatoire pour grandir et me responsabiliser. Je reçois mes premières factures, mes premiers impôts et je me dit que le temps de l’insouciance est bel et bien terminé. Et je vous l’avoue, ça me fait peur. Ne nous mentons pas, je suis loin d’être assez organisée pour passer toutes ces étapes sans embuches. J’ai peur et je me réjouis, car je sais aussi que ce sont le erreurs que je fais maintenant qui me serviront plus tard, et je sais que tout ça n’est qu’un (très) long mauvais quart d’heure à passer. Alors évidement, comme toujours je garde espoir, mais si je devais faire le bilan de cette année 2015, je crois qu’elle a été, comme pour tout le monde, un peu décevante: le terrorisme, la haine, les réfugiés, les débats stériles, le terrorisme, la montée du front national, le Kenya dont personne ne parle, Hollande qui prend un avion pour les Etats-Unis, et qui deux jours lus tard se retrouve avec son ami Barrack à parler du réchauffement climatique, l’hypocrisie dans laquelle nous vivons tous, rien cette année ne m’a inspiré la joie ou l’espoir, et pourtant vous savez bien que ce sont mes deux moteurs. Alors dans cette ambiance morose, je regarde le discours de Charlie Chaplin dans le Dictateur, et même si il n’est que fictif, mon coeur ne peut s’empêcher de s’emballer, et d’y croire. Ce qu’il nous manque ce sont des rêves concret et communs, qui nous permettent de nous relever et d’avancer ensemble. Ce qu’il me faut à moi, c’est un coup de chance, et un bon coup de pied au cul ! Alors je vous promets que pour 2016, j’aurais remis en ordre mes petites affaires, et que si j’ai le temps, je sauverai le monde ! (troisième groupe) s’éclate complètement ! Voila donc un jeune un peu timide, pas très sur de lui, finalement se cherchant, devenu presque extraverti ! Parfaitement conscient de ce que cela pouvait avoir de gênant pour lui, il a fait un très gros effort sur lui même depuis deux ans. Cela se traduit entre autre par une forte participation aux activités de son école, jusqu’à devenir le président de l’association de ski. Il est vrai que son frère et lui ont été très tôt initiés aux joies de ce sport par un père skieur émérite. Cela se traduit aussi par la réalisation de vidéos “déjantées” qui au début, je dois l’avouer, m’ont surprises, mais en regardant celles crées par d’autres jeunes étudiants à priori considérés comme sérieux (un élève ingénieur est généralement considéré comme normalement sérieux), j’ai bien vu qu’ils aimaient tous s’éclater, se faire plaisir en allant parfois jusqu’au bout d’eux-mêmes. Je pense qu’une telle jeunesse peut se bâtir un monde ouvert et altruiste. J’aimerais le voir ! Laissons parler Adrien. Après deux ans à Polytech’ Orléans en prépa intégré (PEIP), je me trouve actuellement dans la très belle ville d’Annecy pour la suite de mes études à Polytech’ Annecy - Chambéry. Aujourd’hui je suis élève en IAI (Instrumentation Automatique et Informatique) filières choisies suite à des études très approfondies de chacune de celles proposée par le réseau Polytech’ (ou presque…). Bon je dois vous admettre que mes recherches furent un peu limitées parce que je suis têtu, j’avais déjà fait mon choix et je ne pensais pas le changer. Mon premier choix était dans le génie biomédical qui consiste à devenir ingénieur dans l’incroyable monde du médical avec beaucoup de cours de biologie ainsi que de mécanique, d’informatique etc… Malheureusement je ne me suis réveillé qu’au 4 e semestre sachant que seul les trois premiers semestres et les notes du BAC comptent dans le classement à l’issue de la 2 e année. J’ai donc fait attention à remplir chacun de mes 10 vœux de filières maximums autorisés (dédicace au frérot et sa magnifique liste de vœux admission post bac de l’année dernière) avec des spécialités dont le nom sonnait bien. Pourqoui ai-je choisi la filière IAI à Annecy ? J’ai débuté la programmation l’année dernière jusqu’en juin j’ai terminé mon année avec un super projet informatique. Je n’étais pas brillant au début. En revanche, au fil du temps, j’ai réussi à progresser jusqu’à ce fameux projet j’ai choisi de créer mon propre sujet et défi, créer un personnage 3D animé qui pourrait éventuellement me servir dans mes vidéos. La présentation fût pleine d’énergie voire un peu trop (vous pouvez retrouver la vidéo que j’ai présenté lors de ma présentation devant le jury ici ). Le quatrième semestre ne comptant pas, je me suis permis quelques libertés et folies afin de m’aider à être plus relax dans mes futures présentations. Si je suis capable de passer devant un jury de professeurs et devant un groupe d’élève de cette manière, je pourrais toujours contrôler une grosse partie de mon stress en pensant à cette fois j’ai dansé avec mon programme informatique en présentation. Le projet s’est déroulé après la validation définitive de mes vœux pour la troisième année. Cela m’a donné confiance en comprenant que j’étais capable de réaliser quelque chose de bien en programmation. N’ayant pas obtenu mon choix en génie biomédicale, j’ai validé mon vœu en IAI. A Annecy, en parallèle de mes études, j’ai largement de quoi m’occuper. J’anime deux tranches de deux heures sur une WebTV chaque semaine sous le pseudonyme d’ « Isildör ». Je suis également membre actif de « Polytech’ Mont Blanc », association qui a pour but de récolter des fonds pour escalader le Mont Blanc en juin, et enfin je suis président de « Polytech’ Ann’ski », l’association universitaire de ski. « Polytech’ Mont Blanc » est une association qui permet chaque année à 20 étudiants (10 d’Annecy et 10 de Chambéry puisque nos écoles sont jumelées) de grimper sur le toit de l’Europe à 4810m d’altitude. Nous nous entrainons tout l’année en faisant des randonnées et en courant le soir en semaine sous la férule du président Alexis, membre de ma promotion, qui est un expert en la matière puisqu’il a déjà escaldé 6 fois le Mont Blanc à seulemnt 21 ans ! Seuls le 20 meilleurs participeront à l’ascention mais à condition qu’ils aient participé activement aux actions qui permettront de financer le voyage. Guide et gîte coutent chers, il nous faut donc réunir environ 19 000 € avant juin. « Polytech’ Ann’ski » est la meilleure association. C’est tout (point barre dirait mon grand-père). Bon d’accord je vais vous donner un peu plus de détails. Déjà pourquoi Polytech’ Ann’ski est LA meilleure association ? La réponse est évidente, j’en suis le président ! Motivé, sérieux et dynamique, je mène d’une main de fer mon association afin que tout soit parfait ! L’ancien président n’ayant pas su attirer les élèves, nous sommes retrouvé à 5 personnes lors de la grande présentation pour l’élection du bureau. Ce fût simple, pendant que ça « tataouïnait » pour choisir un trésorier, je me suis levé et j’ai lancé à la cantonade : « Si personne n’y voit d’inconvénient, je veux bien être président ». Personne n’a vu d’inconvénient. Vous avez donc compris que « ANN’SKI » est l’association de ski universitaire du campus d’Annecy et j’insiste sur le « l’ » puisqu’il n’y a aucune autre asso de ski sur notre campus. C’est pourquoi nos adhérents ne sont pas forcément de Polytech’ voire certains ne sont même pas étudiant à Annecy. Nous acceptons tout le monde chez nous ! Chaque semaine nous partons skier dans une station différente pour la modique somme de 26€ (forfait journée + transport) et je peux vous assurer que ce n’est pas cher payé pour aller à Val Thorens, Courchevel, Méribel, Tignes, Valmorel et bien d’autres stations. Bref de la grosse ambiance et de l’éclate et comme on dit chez nous : “ Ann’ski, on s’occupera bien de vous”. A l’année prochaine ! Vidéo de présentat HYPERLINK "https://www.youtube.com/watch?v=Xik49WeUqFU" Au cas ou vous ne l’auriez pas reconnu, le zozo en pantalon à damier jaune et noir est Adrien. Pour voir les facéties d’Adrien (connu sous le pseudo d’Isildör) : https://www.youtube.com/user/Hatlas0
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a découvert sa voie ! (également du troisième groupe). Il va vous expliquer une histoire que j’aime beaucoup, car j’ai moi aussi été l’objet d’un coup de pouce du hasard qui a décidé de ma carrière dont je me souviendrais toute ma vie ! Mais ceci est une autre histoire ! Au lycée j'ai toujours fait partie de ceux qui dénigraient totalement les IUT. Pourtant voilà deux mois que j'y suis et je n'aurais jamais imaginé autant m'y plaire. Comment cela s’est-il passé ? C'est vrai, que l'on ne se retrouve pas dans une école par hasard. Dans mon cas si ce n'en est pas, cela y ressemble beaucoup. Car, oui, mon choix d'étude c'est fait de manière aussi improbable que spontanée, et le fait de me trouver je suis aujourd’hui relève l’extraordinaire ! Soyons plus clair et reprenons du début. Plusieurs mois sont passés depuis ma rentrée en terminale et mes notes ne sont pas transcendantes. Je veux néanmoins intégrer une école d'ingénieurs et on rentre dans la période des choix. Il était temps de faire les miens et bien sûr je place au sommet de ma liste une des école d'ingénieurs parmis les plus prestigieuses : l’UTC. Vienent ensuite les écoles d'ingénieurs Polytech (comme mon frère) réparties sur plusieurs campus en France selon les spécialités enseignées. Et pour finir cachée au fin fond de ma liste une timide demande pour l’IUT que ma mère m'avait recommandé en guise d'issue de secours. Je me sentais un peu offusqué de mettre un tel choix dans ma liste mais qu'est-ce que l'on ne ferait pas pour nos maman d'amour (maman je t'aime). Après tout, cela « ne mangeait pas de pain ». Cependant un petit détail me contrariait vraiment : il fallait faire une lettre de motivation et qui plus est pour intégrer l’IUT d’Annecy, la ville qui me tentait le moins ! Je trouvais humiliant, alors que j'étais en filière scientifique, de me retrouver dans une ville dont je pensais que la vie étudiante n’y était pas palpitante. Cette réaction reflétait bien mon état d'esprit faces aux IUT que je décrivais comme étant des instituts pour les « gogols » menant à des carrières moins prestigieuses. Il faut savoir que je n'avais pas encore passé mon concours écrit pour intégrer une école Polytech, qui représentaient ma seule chances de rentrer en écoles d'ingénieurs. Du coup je me devais de faire carton plein, pour cela j'avais mis en place un planning de révision pour les vacances avec un certain nombre d'heures de travail par jour, pour reprendre tout ce que j'avais vu en cours de maths et physique. Arrivent les vacances, c'était le moment de faire chauffer les neurones! Les jours passaient mes révisions se peaufinaient bien, à tel point que je me suis même surpris en travaillant aussi régulièrement que sérieusement! Tout ce travail ne pouvait que payer! J'allais enfin pouvoir me réserver une place au chaud dans n’importe laquelle des écoles d'ingénieurs Polytech, même éventuellement celle d'Annecy. Résultat des courses je me suis brulé en plein vol les deux ou trois petites plumes qui me servaient d'ailes. En un mot j'ai explosé en vol. J'ai juste eu le temps de voir à quoi ressemblait un amphi Polytech pour immédiatement lui dire adieu. Mais je ne demeurais pour autant pas anxieux en ce qui concernait la poursuite de mes études. Puis j'ai reçu une lettre de convocation. Elle me laissait comprendre que comme prévu c'était en bonne voie pour mon inscription à l'IUT. Il semble que mon honnêteté leur avait plu, ou alors ils n'avaient simplement pas lu ma lettre de motivation. Peu importe j'étais convoqué et même si je n'avais pas envie d'aller à l'IUT il ne fallait pas que je m'arrête en si bon chemin et je devais faire bonne impression. Voici donc cette fameuse lettre de motivation. Madame Monsieur, Avant toutes chose je vous suis reconnaissant de prendre le temps de lire me lettre de motivation. J’ai postulé au sein de votre école en dépit de mes réelles volontés. En toute honnêteté mon but est de rejoindre une école d’ingénieur avec prépa intégrée, même s’il n’en demeure pas moins que le coté plus « pratique » et moins « théorique », si je puis dire, qu’offre le cursus IUT est très intéressant et donc reste une voie largement envisageable pour moi dans la mesure de vos disponibilités. Je ne nie pas qu’au vu de mes notes il paraît plutôt présomptueux de ma part de tenir des propos comme ceux-ci, mais il est plutôt ici question d’ambition et de prouver à mon entourage et mes professeurs que je peux rejoindre une école d’ingénieur par l’intermédiaire du concours et non grâce à mon baccalauréat. Enfin si vous m’accepteriez au vu d’un échec à mon concours je saurai prendre cette chance pour arriver à mes fins. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’à la fin, et je m’excuse si le discours semble crus mais je voulais m’affranchir des lettres de motivation totalement impersonnelles ou encore écrites par autrui. Dans l’attente de votre réponse, je vous présente mes salutations les meilleures. Pierre Cochet Arrive finalement le jour de l'oral. Je n'avais rien préparé je ne savais même pas comment il allait se dérouler. A tel point que le fait que le jury me demande de me présenter aurait presque pu me prendre de court (ce qui, bien entendu, fut le cas). J'étais trop fier pour préparer quoi que ce soit concernant cet IUT. Donc une fois le moment venu j'étais là, assis dans ce couloir entouré d'élèves. Je paraissais étonnamment paisible et serein,alors qu’intérieurement je dégustais doucement chaque parfum d’amertume que pouvait m’offrir regret d’avoir été orgueilleux. J'étais moins fier d'un coup ! Car même si j'aime faire l'intéressant et faire rire, je déteste faire une prestation médiocre. On fait bien le travail ou on ne le fait pas ! Du coup je n'avais pas le choix il fallait sortir le don héréditaire des Cochet, « l’art Régis » (papa je t'aime). Donc c'est toujours avec cette même honnêteté (enfin presque) que je montre au jury mon côté beau parleur, ce qui me semble d'ailleurs avoir bien plu à certains membres. Encore une fois cela a payé; même dire explicitement que l'IUT était une issu de secours ne m'a pas empêché d'être accepté. Cependant pour Polytech, école pour laquelle je pouvais avoir encore quelque espoir, ce n'était pas aussi facile, mes notes n'étaient pas assez bonnes pour que je sois pris mais assez bonnes pour être en liste d'attente. Mais finalement, je vais vous expliquer pourquoi, je n’ai pas donné suite.. Étrangement il s’avère que l'IUT, et bien... je ne trouvais plus ça si mauvais finalement. Etonnant moi qui ne souhaitais pas choisir cette option quelques mois auparavant, du jour au lendemain je m'y intéressé. Surprenant n'est-ce pas ? Et bien la raison de ce changement l'est encore plus. Eh oui car c'est grâce à une fille avec qui je n'avais jamais parlé et avec qui malheureusement je ne reparlerais sans doute jamais. J'allais rejoindre ma copine Florence chez sa grand-mère dans un petit village proche de Toulouse. Je dois prendre l'avion direction Toulouse pour me rendre dans les terres du sud, puis le train. A cause d'une grève à la SNCF il n'avait aucune indication sur les panneaux de la gare. Et c'est j'ai fait la rencontre de cette fille que j'ai entendu demander comment se rendre au même endroit que moi. J'ai donc tendu l'oreille pour écouter ce que l'employé lui répondait mais je n'étais pas sûr d'avoir tout compris. Je suis donc allé lui demander si elle pouvait m'expliquer tout cela. Nous avons fait le voyage ensemble en discutant comme deux vieux amis, c’était vraiment drôle. C'est comme ça que j'ai appris qu'elle était à INSA Toulouse en 4ème année et qu'elle avait fait une prépa et qu'au final elle se disait qu'un IUT aurait aussi pu être une bonne alternative. D'après elle, si l'on sait ce que l'on veux faire l'IUT est une excellente voie avec des cours plus spécialisés et pratiques, et surement moins de travail. Elle m'a dit qu'en "prépa" il y a, selon elle, trop de matière et qu'au final ce n'est pas forcement toujours intéressant, mais que cependant les élèves y acquerent une culture scientifique plus vaste. Tout ceci laissait entendre donc qu'il faut vraiment aimer les matières scientifique dans leur aspect théorique pour réussir convenablement. La discussion avec cette fille m'a passionné. Grâce à elle j'ai radicalement changé d'avis. Encore aujourd'hui je trouve cela complètement fou, car en préparatoire intégré je n'aurais sûrement pas pris autant goût aux études et je n'aurais pas eu ce sentiment de satisfaction personnelle que j'ai aujourd'hui. Je m'en veux encore vraiment de ne pas avoir pris ses coordonnées pour la remercier et lui dire que je me plais vraiment à ce que je fais grâce à elle. Je n’oublie pas aussi ma maman d’amour qui m'a fait mettre contre mon gré ce fichu IUT dans ma liste de choix. Maintenant, j'y suis et m'y plais énormément. J'ai dans l'ensemble des profs vraiment bons et avec qui on s'entend bien. De plus comme j’ai pris goût au travail je commence à atteindre des places de plus en plus intéressantes dans le classement de ma promotion. Et d’ici la fin du 3 ème semestre je compte bien intégrer les 10, voire 5 premiers, même si la concurrence est très rude titre d’exemple j’ai un élève dans ma classe qui a fait 2 ans d’EPFL il était assistant en informatique puis à fait une année à l’INSA Lyon puis est revenu à l’IUT car l’INSA lui plaisait pas). Bonne fêtes et à l'an prochain.
De gauche à droite : Alicia Pierre Romain Adrien