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Le temps p asse si vite. Romain est dans la dernière ligne droite, bientôt ses étude à l ’ECE seront terminées. La phase terminale se passe dans le cadre d’Erasmus à Barcelone, avant de revenir fin février faire son stage de fin d’études dans une PME jeune et dynamique dont l’objet est le conseil et l’ingénierie informatique. (D2SI) , au bout duquel se profile un beau diplôme d’ingénieur. Mais laissons la parole à Romain depuis Barcelone.
Lundi 2 Septembre 2013, il est 9h, je débarque à Barcelone. 23kg de valise, une sacoche d’ordinateur sur l’épaule droite, un sac à dos rempli : le parfait touriste qui débarque en terre inconnue. Bien qu’ayant traversé le pays à maintes reprises pour aller embrasser la famille portugaise, je ne m’étais jamais arrêté au pays du flamenco et de la tortilla. C’était parti pour 5 mois d’Erasmus en terre catalane. Je fais cette précision de terre « catalane » car là-bas le sentiment d’indépendantisme est très fort. Je fais maintenant parti de ces plus de 200 000 étudiants Erasmus en Europe. L’Espagne était en 2010 le troisième pays à accueillir le plus d’étudiants Erasmus, ce qui rend Barcelone une ville très cosmopolite. Tout le vieux continent y est représenté, et même les pays d’ailleurs. Il suffit de se rendre à l’Ovella Negra, un vieux bar très prisé des jeunes pour s’en rendre compte. C’est donc ce que je fais le soir même de mon arrivée. A la table, la seule autre personne française était une fille de mon école à Paris qui avait aussi choisi Barcelone pour destination. Il y avait sinon une mexicaine et un italien. Puis en une semaine je me suis fait beaucoup d’amis, aucun n’était français. Le pied ! Non pas que je n’apprécie pas mes chers compatriotes, mais quitte à s’expatrier, autant couper totalement les ponts et se nourrir de la culture des autres. Et malgré la quantité non-négligeable de français à Barcelone, j’ai jusqu’à présent réussi à les éviter. Seul bémol : le mélange des cultures est tellement important qu’au final je ne parle quasiment qu’en anglais, ne pratiquant quasiment jamais l’espagnol. Et oui, l’anglais s’est vite imposé comme la langue commune. Mais c’est bien mieux que la barrière de la langue. Barcelone est une ville magnifique. Empreinte d’histoire, elle a su grandir autour de cet héritage sans le ruiner. Il suffit de marcher dans le quartier gothique pour s’en rendre compte. On marche dans un dédale de rues non perpendiculaires, si propres aux vieilles villes européennes, on se perd, et au détour d’un angle, sans que cela ne prévienne, on tombe sur une grande cathédrale superbe, des ruines romaines incroyablement conservées, ou une place au calme incroyable dans le tumulte de cette ville si vivante. Puis on y trouve des bâtiments plus modernes, beaucoup plus fous, œuvres du génie Gaudi. La Casa Battlo en est un très bel exemple. Située sur le Passeig de Gracia, les Champs-Elysées barcelonais, cette maison à la façade toute ondulée est d’un contraste étonnant comparée aux bâtiments qui l’entourent. A première vue on n’est pas forcément admiratif de l’œuvre, chacun son goût. Mais lorsqu’on apprend que Gaudi l’a bâti sans faire aucun plan, on ne peut être qu’admiratif. Et puis il y a bien entendu la Sagrada Familia, dont la fin des travaux est prévue pour 2026. Plus de 100 ans que le bâtiment est en construction. Les espagnols pensent, peut-être à raison, que le gouvernement laisse traîner les travaux pour l’attraction. Car il est vrai que beaucoup de touristes sont attirés par le fait qu’elle ne soit pas finie. Toujours est- il que la bâtisse sort encore une fois de toutes les normes, mais n’en reste pas moins captivante. Une église comme on en voit nulle part ailleurs. D’après un classement, Barcelone est la ville d’Europe l’on est le plus heureux, et la troisième dans le monde. Et ça ne m’étonne pas. Ca fourmille, c’est plein de vie et de sourires, bien loin de la morosité si parisienne. Un jus d’orange fraîchement pressé au marché de la boqueria, quelques délicieux tapas accompagnés de cava, la plage, le soleil (il faisait encore 25° fin Novembre), des amis allemands, italiens, espagnols, mexicains, tous dans cette optique de rencontrer d’autres cultures, de se mélanger… tout ceci ne peut que rendre joyeux. « Les voyages forment la jeunesse ». Je ne pourrais pas être plus d’accord avec ce proverbe pour avoir eu la chance de découvrir plusieurs pays, et je conseille vivement aux jeunes de la famille de se lancer dans l’expérience à la première occasion: vous ne le regretterez pas.
Les catalans le jour de l’indépendance de la Catalogne. Toutes les générations sont très impliquées. Le drapeau rouge et jaune rayé est celui de la Catalogne. Celui agrémenté d’un triangle bleu et d’une étoile blanche est celui de la Catalogne indépendante, drapeau plus récent pour soutenir leur demande séparatiste.
La Cathédrale de Barcelone, dans le quartier gotique
La Casa Battlo de Gaudi
La Sagrada Familia
Les délicieux jus de fruits exotiques de la boqueria
BENVINGUT A BARCELONA
ECE