Voila
bien
longtemps
que
nous
n’étions
restés
si
calme.
Le
printemps
très
capricieux
ne
nous
a
pas
encourager
à
des
petites
virées, ne serait-ce que régionales.
Nous
avons
regardé
pousser
les
fleurs
tant
bien
que
mal
(plutôt
mal).
Fort
heureusement
les
arbres
se
sont
tout
de
même
garnis
de
feuilles,
les
platanes
fournissant
ainsi
une
ombre
propice
à
de
longues
séances
de
lecture,
goutant
le
calme
de
la
propriété.
Babeth
a
quand
même
pu
sortir
son
matériel
pour
sculpter
dehors
(quand
dame
météo
ne
contrariait
pas
ses
envies)
et
ainsi
se
faire plaisir.
J’en
ai
profité
pour
mettre
de
l’ordre
dans
mes
photos
et
faire
quelques
montages
vidéo,
remettant
ainsi
en
ordre
mes
(nos)
souvenirs; les enfants et petits enfants auront ainsi des dossiers tout prêt.
Si
je
vous
dit,
pour
en
finir
avec
de
vaines
jérémiades,
que
les
trois
cerises
que
nous
aurions
du
manger
ont
fait,
à
peines
mures,
la
joie
des
oiseaux;
que
l’unique
abricot
nous
a
fait
faire
un
voyage
vers
Romans
pour
acheter
de
quoi
faire
des
confitures
pour
les
gourmands;
que
la
belle
promesse
de
raisins
s’est
étiolée
en
quelques
jours
de
canicule
brutale,
vous
aurez
compris qu’il était grand temps à la fin de l’été de faire une petite virée, les hordes d’aoutiens ayant regagné leurs pénates.
Depuis
longtemps
Babeth
avait
envie
de
voir
le
spectacle
du
Puy
du
Fou.
Ni
une
ni
deux,
la
décision
est
prise,
nous
partons.
Bien
sur
par
la
route
des
écolier,
sachant
que
le
meilleur
chemin
pour
s’y
rendre
passe
par
le
cap
Ferret.
Je
n’ai
pas
dit
le
plus
court, j’ai dit le meilleur.
En
effet,
au
printemps,
nos
amis
Marie-Marthe
et
François
Dress
nous
avaient
fait
la
grande
joie
de
venir
passer
un
moment
avec
nous
et
nous
avaient
à
cette
occasion
fait
promettre
que
nous
irions
manger
quelques
huîtres
avec
eux
après
la
grande
période de transhumance estivale.
De là, direction le Puy du Fou.
N’oublions pas que c’est quand même le but du voyage, même si nous avons pris le chemin des écoliers.
D’accord,
on
y
va,
mais
pas
plus
d’une
journée,
bien
qu’il
en
eut
fallu
deux
pour
profiter
de
tout.
Les
spectacles
sont
vraiment
magnifiques,
mais,
car
il
y
a
un
“mais”,
et
de
taille,
du
moins
pour
nous
qui
craignons
le
bruit.
Vous
me
voyez
venir
!
Épuisant
!
Pourquoi
faut-il
toujours
être
littéralement
agressé
par
un
niveau
sonore
affolant
?
Pour
les
connaisseurs,
je
dirai
juste
que
le
niveau
sonore
était
tel
que
la
prise
de
son
automatique
sur
ma
caméra
était
saturée.
Un
comble!
A
part
cela,
outre
les
divers
spectacles
tous
plus
fabuleux
les
uns
que
les
autres,
riches
en
trucages
géniaux,
on
ne
peut
qu’être
bluffé
par
la
reconstitution
des
jeux
dans
un
cirque
qui
rivalise
sur
le
plan
des
dimensions
avec
les
plus
grands
ouvrages
construits
par
les
romains.
A
noter aussi les divers jeux d’eau superbes sur des musiques de Lully si ma mémoire est exacte.
Si le niveau sonore avait été acceptable, nous aurions passé un excellent moment.
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Noirmoutier
N’oubliez
pas
que
le
but
du
voyage,
c’est
tout
de
même
le
Puy
du
Fou.
Mais
pendant
que
nous
y
sommes,
pourquoi
ne
pas
faire
un
tour
sur
cette
île
connue
pour
ses
marais
salants
et
ses
huîtres.
Et
puis
je
voulais
emprunter
le
passage
du
Groix.
Hélas,
aussi
bien
à
aller
qu’au
retour,
les
horaires
de
marée
ne
nous
étaient
pas
favorable.
Poséidon n’a pas été sympa avec nous!
Doucement
le
matin
et
pas
trop
vite
l’après
midi
pour
profiter
du
calme
relatif
dur
l’île
à
cette
époque
de
l’année.
Pour
les
gourmands,
je
signale
un
restaurant
remarquable,
la
Marine,
situé
à
l’Herbaudière,
au
nord-est
de
l’île.
Nous
y
avons
fait
l’un
des
meilleurs
repas
de
notre
vie.
Cuisson
merveilleuse
des
poissons,
explosions
de
saveurs
en
bouche,
accord
mets-vins
parfait,
tout
pour
plaire,
sauf
peut-être
le
décors
moderne qui peut ne pas convenir à tout le monde.
Le
cap
Ferret!
Souvenir
d’enfance
à
la
fois
cuisant
et
merveilleux.
Nous
sommes
après
la
guerre,
dans
les
années
1950.
Mes
parents
nous
avaient
emmenés
en
vacances
à
Arcachon.
Par
une
journée
couverte
d’été
nous
sommes
allé
faire
un
tour
au
cap
Ferret.
Souvenir
cuisant:
un
superbe
coup
de
soleil
qui
m’a
pris
en
traite
sur
tout
le
dos,
je
me
souviens
encore
aujourd’hui
de
la
peau
qui
pelait
et
de
l’obligation
de
dormir
sur
le
ventre;
souvenir
merveilleux
parce
que
mon
père
nous
a
initié,
mon
frère
et
moi,
au
plaisir
de
manger
des
huîtres
!
La
aussi
le
souvenir
fut
si
vif
que
je
m’en
souviens
encore
et
que
les
deux
frères
ont
été
conquit
à
tout
jamais
au
plaisir
extrême
de
mâcher
un
de
ces
mollusque
bien
en
chair,
tout
juste
sorti
de
l’eau,
avec
son
petit
goût
de
noisette
(pour
les
huîtres
de
Saint
Vast
la
Hougue
entre
autre...),
sa
fine
odeur
d’iode
et
l’onctuosité
de
sa
chair
!
Où
est
le
temps,
certains
de
vous
amis
lecteurs
peuvent
en
témoigner,
ou
je
n’avais
aucune
difficulté
à
me
faire
plaisir
avec
7
ou
8
douzaines de ces joyaux de la mer !
Pour
en
revenir
à
nos
moutons,
comme
à
l’accoutumée,
nous
avons
donc
passé
un
délicieux
moment
avec
Marie-Marthe
et
François
au
bord
du
bassin
d’Arcachon
et
avons
pu
visiter
L’Herbe,
un
très
joli
village
de
cabanes
ostréicoles,
après
un
excellent
repas au bord de l’eau. Devinez ce qui fût au menu!
Séjour trop court, mais nous avions un programme chargé. En route pour Noirmoutier
Le cap Ferret
Cliquez sur les photos
pour les agrandir
Le
clou
de
la
journée
a
été
la
cinescnie.
Là
le
son,
malgré
un
niveau
sonore
très
élevé,
était
d’une
excellente
qualité,
à
un
point
tel
que
mes
oreilles
ne
saturaient
pas,
me
permettant
ainsi
de
comprendre
intégralement
toutes
les
paroles
des
chansons,
fait
suffisamment rare pour être signalé.
Spectacle
époustouflant!
15.000
spectateurs
par
spectacle,
1.200
acteurs,
6.000
costumes,
23
hectares
de
scène,
800
pièces
d’artifice
et
140
jets
d’eau.
Pour
moi
le
plus
remarquable
tient
dans
le
fait
que
tous
les
comédiens
sont
bénévoles
appartenant
à
une
association
qui
ne
touche
pas
un
euro
de
subvention.
Bravo
Monsieur
de
Villiers!
Je
me
demande
pourquoi
la
plus
part
des
associations
quémandent
des
subsides
tirés
de
la
poche
des
citoyens.
Nous
avons
ici
la
parfaite
démonstration
de
la
formule “quand on veut, on peut!”. Je ne veux pas entrer ici dans une polémique, mais vous avez compris ce que je pense.
Retour en passant par le marais poitevin.
Babeth
aimant
beaucoup
le
marais
poitevin,
qui
du
reste
avait
inspiré
beaucoup
de
ses
toiles,
nous
avons
décider
d’aller
passer
une nuit à Coulon après une virée en barque (et en amoureux, juste nous deux dans le bateau).
Quel
contraste
avec
la
journée
de
la
veille.
Quelle
joie
de
gouter
le
calme
absolu
du
marais,
du
moins
quand
nous
ne
croisions
pas
un
bateau
rempli
de
touristes
braillards.
Le
village
lui-même
respire
la
plus
complète
quiétude
le
soir,
les
capacités
d’hébergement étant assez faibles.
On
peut
alors
prendre
le
temps
d’une
petite
promenade
à
pied
dans
les
rues
joliment
fleuries,
boire
un
verre
sur
la
place
de
l’église, ou lire installé tranquillement sur la terrasse de l’hôtel, en bordure de rivière.
Si
nous
sommes
si
bien,
pourquoi
une
seule
nuit?
Tout
simplement
parce
que
nous
avons
décidé
d’entreprendre
le
chantier
du
changement
des
17
portes
et
fenêtres
de
la
maison
les
travaux
devant
impérativement
commencer
le
premier
lundi
de
septembre et durer une semaine, période ù il fait encore beau et où nous pouvons encore prendre nos repas au pool house.
Si
je
vous
dit
que
début
décembre
les
finitions
ne
sont
pas
encore
terminées
(le
clos
et
le
couvert
sont
finis,
heureusement),
vous comprendrez ma rogne envers l’entreprise ! Mais rassurez vous, le règlement n’est toujours pas fait!
J’avais oublié une petite virée dans le cantal au mois de Septembre. Très sympa. Quelques vues dans ce diaporama.
Maintenant
il
est
quand
même
temps
de
préparer
les
fêtes
de
fin
d’année,
avec
toujours
les
soucis
récurrents
concernant
les
cadeaux, les repas (tant pis pour ceux qui doivent surveiller un peu leur tour de taille).
Bon
somme
toute
une
année
banale,
mais
loin
d’être
triste.
J’aurais
du
utiliser
le
terme
“habituelle”
car
nous
gardons
toujours
nos
habitudes
de
bons
vivants,
gais
(pas
gays,
chut
la
censure
veille),
amoureux
du
bien
être
tant
physique
qu’intellectuel,
l’œil
et les oreilles toujours aux aguets, l’esprit ouvert sur tout ce qui se prépare pour demain, et la il y a matière à s’intéresser!
Autre
bémol,
le
dernier,
l’hôtel.
Je
pensais
pourtant
avoir
réserver
depuis
assez
longtemps
pour
trouver
une
chambre
à
proximité
immédiate.
Que
nenni!
Faire
20
km
en
pleine
nuit
sur
une
petite
route
surchargée
de
voitures
avec
des
phares
plus
ou
moins
bien
réglés
a
vraiment
été
une
épreuve
difficile.
15.000
personnes
doivent
bien
représenter
5.000
voitures.
Vous
imaginez!
Pourtant
la
sortie
du
spectacle
et
du
gigantesque
parking
s’était
bien
effectuée
laissant
augurer
un
retour
sans
soucis!
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