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Chronique de la vie ordinaire Quoi de neuf cette année ? Rien, comme répondrait n’importe quel jeune de mon âge. Mais si on y repense, tellement de choses importantes qui finissent et qui débutent. Le Bac, une formalité.  Et pourtant, je me souviens quand j’étais plus jeune, au collège : les grands nous parlaient du bac comme d’un monstre, une chose qui paraissait si difficile à atteindre, si dure à obtenir. Et puis la vie continue. Et elle défile à une vitesse folle, si folle que sans même sans s'en apercevoir on est déjà dans la salle d’examen, étalant durant 4h toutes les connaissances qu’on a acquises en 15 ans d’école. Mais ce n’est rien finalement. Le bac en poche, avec 13.36 de moyenne, soit une sympathique mention assez bien, je suis déjà en route pour les études supérieures. 26 e   sur 209 participants le jour de mon concours d’entrée à l’ECE, je me suis engagé pour 5 années qui me formeront non seulement à devenir ingénieur, mais plus généralement à devenir absolument autonome. Le petit Tanguy quitte doucement son nid (n’est-ce pas papa ? ). L’ECE. L’école de papy. Je me souviens très bien lors de l’entretien avoir subtilement glissé que mon grand-père avait fait la même école 50 ans auparavant. Cela a impressionné les deux examinateurs et détendu l’atmosphère : merci papy pour ce petit coup de pouce. J’ai finalement eu 14.8/20 à cet entretien. Je me demande encore où ils ont réussi à trouver la virgule…  Septembre. C’est la rentrée, dans « la cour des grands », comme on nous l’a si souvent dit. C’est chaque année la rentrée dans la cour des grands. Cela peut continuer longtemps et veut surtout dire qu’on va en apprendre encore plus que l’année précédente. Et effectivement ça a commencé fort : premier cours de maths de l’année, et 12 pages écrites en une heure et demi. On ne rigole plus. Il faut avoir les poignets solides pour tenir la cadence. Mais on s’y fait très bien. Pour certaines matières, c’est ce qu’on pourrait appeler « la piscine » : On n’y connaît rien, mais le professeur vous en parle comme si vous en aviez fait toute votre vie. Exemple : le cours d’électronique. Des carrés blancs et noirs apparaissent à l’écran sans aucune logique possible. Et bien évidemment, « on voit immédiatement qu’on a là le code binaire 00110011. ». C’est là qu’il faut se dire « Aller, on y croit ! ». Avec du temps, on finit par absorber. Je m’en sors finalement plutôt bien pour le moment. Major de promo en anglais avec 17/20 : ça fait toujours plaisir. Et puis une préférence certaine pour l’informatique qui se développe. Je finirais sûrement par me diriger dans cette voie. Parmi cette flopée de bonnes nouvelles, il y a évidemment ma petite amie avec qui je suis depuis plus de 5 mois maintenant. Le bonheur est au rendez- vous. « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. ». Divine idylle qui me berce chaque soir pour me donner le lendemain matin au réveil le plus grand des sourires et le goût de la vie. Je crois bien que je tiens cela de mon père. « La vie est un sourire. »,  a-t-il souvent répété. Sourions-lui, et elle nous le rendra bien. Je souhaite à toute la famille Cochet une bonne heureuse fin d’année et de joyeuses fêtes. Romain.
LA PAGE DE ROMAIN